Divorce et nouvelles règles de sécurité sociale : Ce qu'il faut savoir

Les récentes modifications apportées à la loi fédérale ont créé deux ensembles de règles différents pour les ex-conjoints qui souhaitent demander des prestations de sécurité sociale pour conjoint sur la base des revenus de leur ancien partenaire. Le choix des règles applicables dépend de la date de naissance du demandeur. Les changements sont le résultat de la loi budgétaire bipartite de 2015. Voici ce que vous devez savoir. 

Points clés à retenir

  • Les conjoints divorcés peuvent avoir droit à des prestations de sécurité sociale sur la base des revenus de leur ancien conjoint.
  • Certaines des règles ont changé en 2015 pour les personnes nées le 2 janvier 1954 ou après.
  • Si leur ex-conjoint est décédé, les conjoints divorcés peuvent avoir droit à des prestations de survivant, qui ont leur propre ensemble de règles.

Sécurité sociale des conjoints divorcés : Nouvelles règles

Les règles de base pour les conjoints divorcés et la sécurité sociale stipulent que si une personne a été mariée pendant au moins 10 ans et a ensuite divorcé, elle peut percevoir des prestations de conjoint figurant dans le registre des revenus de son ex-conjoint, à condition d’avoir au moins 62 ans et d’être actuellement célibataire. Le conjoint divorcé peut percevoir les prestations sur le compte de l’ex-conjoint dans ces circonstances, même si l’ex-conjoint s’est remarié.

En outre, si le couple est divorcé depuis au moins deux années consécutives, l’ex-conjoint peut demander des prestations sur la base des revenus de l’autre partenaire, même si ce dernier n’a pas encore demandé de prestations. Cela contraste avec les règles applicables aux conjoints actuels, qui ne peuvent percevoir les prestations que si leur conjoint les perçoit déjà. 

vous pouvez intéressé:  Quelles sont les différences entre le ratio actuel et le ratio rapide ?

Les ex-conjoints nés le 1er janvier 1954 ou avant sont autorisés à déposer une demande restreinte de prestations de conjoint à l’âge de 66 ans et à suspendre leurs propres prestations (sur la base de leur propre dossier de travail) jusqu’à une date ultérieure. Cela permet à leurs propres prestations de continuer à augmenter de 8 % par an jusqu’à l’âge de 70 ans, lorsque leurs prestations atteignent leur maximum. À ce moment-là – ou plus tôt, s’ils le souhaitent – ils peuvent passer à leur propre prestation, plus élevée.  

Toutefois, en vertu des nouvelles règles, les conjoints divorcés qui sont nés le 2 janvier 1954 ou après cette date sont désormais réputés demander toutes les prestations disponibles (tant celles du conjoint que les leurs) en même temps qu’ils font une demande de sécurité sociale. Ils recevront automatiquement la prestation la plus élevée, mais ils ne peuvent plus prendre un type de prestation aujourd’hui et en changer plus tard pour un autre. 

Les prestations de conjoint et les prestations de survivant ont des conditions d’éligibilité et d’autres règles différentes.

Règles différentes pour les prestations de survivant

La règle de non-interversion des prestations ne s’applique pas aux prestations de survivant de la sécurité sociale, auxquelles les conjoints divorcés peuvent avoir droit si leur ancien partenaire est décédé. Les conjoints divorcés peuvent demander des prestations de survivant dès l’âge de 60 ans (50 ans s’ils sont handicapés) et passer à leur propre prestation dès l’âge de 62 ans. Ils ont également la possibilité de demander d’abord leur propre prestation, dès 62 ans, puis de demander des prestations de survivant lorsqu’ils atteignent l’âge de la retraite complète ou « normale » (66 à 67 ans pour la plupart des personnes) si cela entraîne une prestation plus élevée. 

vous pouvez intéressé:  Vente à découvert contre options de vente : Quelle est la différence ?

Les conjoints divorcés qui s’occupent de l’enfant naturel ou légalement adopté de leur conjoint décédé, âgé de moins de 16 ans – ou handicapé et ayant droit à des prestations – peuvent présenter une demande à tout âge. Toutefois, les prestations ne dureront que jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de 16 ans ou ne soit plus handicapé. Dans ce cas, il est également renoncé à la règle selon laquelle le couple doit avoir été marié pendant au moins 10 ans. 

Retour haut de page