Exemples de risque inhérent

Dans la comptabilité financière et de gestion, le risque inhérent est défini comme la possibilité d’informations incorrectes ou trompeuses dans les états comptables résultant d’autre chose que de l’échec des contrôles. Les cas de risque inhérent sont les plus fréquents lorsque les comptables doivent faire preuve d’un jugement et d’une approximation plus importants que la normale, ou lorsque des instruments financiers complexes sont impliqués. Il est souvent présent lorsqu’une entreprise publie des états financiers prévisionnels.

Points clés à retenir

  • Le risque inhérent, appliqué à la pratique de la comptabilité, est le risque que des informations erronées ou trompeuses apparaissent dans les états financiers pour des raisons autres que l’échec des contrôles.
  • Ces incidents se produisent souvent lorsque des instruments financiers complexes sont utilisés, ou lorsqu’une société publie des prévisions de bénéfices pour les trimestres à venir.
  • Le risque inhérent peut être examiné conjointement avec le risque d’audit, qui est la possibilité de commettre des erreurs lors de l’exécution d’un audit.
  • En plus du risque inhérent, le risque d’audit comprend également le risque de contrôle et le risque de détection.

Types de risque d’audit

Pour comprendre le risque inhérent, il est utile de le placer dans le contexte de l’analyse du risque d’audit. Le risque d’audit est le risque d’erreur lors de la réalisation d’un audit, et il est traditionnellement divisé en trois types distincts.

  1. Contrôler le risque : Le risque de contrôle survient lorsqu’une inexactitude financière résulte d’un manque de contrôles comptables adéquats dans l’entreprise. Ce risque se manifeste le plus souvent sous la forme d’une fraude ou de pratiques comptables paresseuses.
  2. Risque de détection : Il est également possible que les auditeurs ne détectent tout simplement pas une erreur dans les comptes financiers qui serait autrement facile à détecter. C’est ce que l’on appelle le risque de détection. Normalement, le risque de détection est contré en augmentant le nombre de transactions échantillonnées lors des tests.
  3. Risque inhérent : Considéré comme la plus pernicieuse des principales composantes du risque d’audit, le risque inhérent ne peut être facilement évité par une formation accrue des auditeurs ou par la création de contrôles dans le processus d’audit. Néanmoins, c’est l’un des risques que les auditeurs et les analystes doivent rechercher lors de l’examen des états financiers, au même titre que le risque de contrôle et le risque de détection.
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Exemples courants de risque inhérent

Le risque inhérent est courant dans le secteur des services financiers. Les raisons en sont notamment la complexité de la réglementation des institutions financières (le nombre important et en constante évolution de règles et de règlements), les vastes réseaux de sociétés liées et le développement de produits dérivés et d’autres instruments complexes dont l’évaluation nécessite des calculs compliqués.

Les institutions financières ont souvent des relations complexes et de longue date avec de multiples parties. Une société holding peut être impliquée dans plusieurs entités différentes à la fois, chacune contrôlant des véhicules ad hoc et d’autres entités hors bilan. Chaque niveau de la structure organisationnelle peut avoir un grand nombre de relations avec les investisseurs et les clients. Il est notoire que les parties liées sont également moins transparentes que les entités séparées.

Les relations d’affaires comprennent celles avec les auditeurs ; les missions initiales et répétées avec les auditeurs créent un certain risque inhérent. Les auditeurs initiaux peuvent être dépassés par la complexité ou les nouveaux sujets. Les missions répétées peuvent entraîner un excès de confiance ou un laxisme en raison des relations personnelles.

Les comptes ou les transactions non courantes peuvent présenter un certain risque inhérent. Par exemple, la comptabilisation des dommages causés par un incendie ou l’acquisition d’une autre entreprise est suffisamment rare pour que les auditeurs courent le risque de se concentrer trop ou pas assez sur l’événement unique.

Le risque inhérent est particulièrement présent pour les comptes qui nécessitent beaucoup de suppositions, d’approximations ou de jugements de valeur de la part de la direction. Les estimations comptables de la juste valeur sont difficiles à faire, et la nature du processus de la juste valeur doit être divulguée dans les états comptables. Les auditeurs peuvent avoir à enquêter et à interroger les décideurs de l’entreprise sur les techniques d’estimation afin de réduire les erreurs. Ce type de risque est amplifié, qu’il se produise rarement ou pour la première fois.

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