Inflation et reprise économique

Lorsque les prix de l’énergie, des denrées alimentaires, des produits de base et d’autres biens et services augmentent, c’est toute l’économie qui est touchée. La hausse des prix, connue sous le nom d’inflation, a un impact sur le coût de la vie, le coût des affaires, les emprunts, les hypothèques, les rendements des obligations d’entreprises et d’État, et sur tous les autres aspects de l’économie.

L’inflation peut être à la fois bénéfique pour la reprise économique et, dans certains cas, négative. Si l’inflation devient trop élevée, l’économie peut en souffrir ; inversement, si l’inflation est contrôlée et à des niveaux raisonnables, l’économie peut prospérer. Avec une inflation contrôlée et plus faible, l’emploi augmente. Les consommateurs ont plus d’argent pour acheter des biens et des services, et l’économie en profite et se développe. Toutefois, l’impact de l’inflation sur la reprise économique ne peut être évalué avec une précision absolue.

Certains détails de fond expliqueront pourquoi les résultats économiques de l’inflation seront différents selon le taux d’inflation.

Comment fonctionne l’inflation

PIB

La croissance économique est mesurée en produit intérieur brut (PIB), ou la valeur totale de tous les produits finis et services produits au cours d’une période donnée. Le pourcentage de croissance ou de déclin, par rapport à l’année précédente, est ajusté en fonction de l’inflation. Par conséquent, si la croissance était de 5 % et l’inflation de 2 %, le PIB serait déclaré à 3 %.

À mesure que les prix augmentent, la valeur du dollar diminue, car son pouvoir d’achat s’érode à chaque augmentation du prix des biens et services de base.

Points clés à retenir

  • L’inflation est la hausse du prix des biens et des services dans une économie sur une certaine période.
  • Une inflation maîtrisée et faible aide généralement une économie à se remettre d’une récession et se traduit par une augmentation de l’emploi.
  • Le produit intérieur brut (PIB), qui représente la valeur totale des produits finis et des services produits par une nation, mesure la santé d’une économie.
  • L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure l’inflation d’une économie et comprend un « panier » de biens et services de base, tels que la nourriture, l’énergie, l’habillement et le logement.
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Le coût de l’emprunt

Une inflation faible ou nulle, en théorie, peut aider une économie à se remettre d’une récession ou d’une dépression. L’inflation et les taux d’intérêt étant faibles, le coût des emprunts pour les investissements ou pour l’achat d’articles coûteux, tels que les voitures ou les hypothèques sur les maisons ou les appartements, est également faible. Selon certains économistes, ces faibles taux devraient encourager la consommation.

Les banques et autres établissements de crédit peuvent toutefois être réticents à prêter de l’argent aux consommateurs lorsque les taux de rendement des prêts sont faibles, ce qui diminue les marges bénéficiaires. Les entreprises peuvent planifier leurs stratégies d’emprunt, d’embauche, de marketing, d’amélioration et d’expansion en conséquence.

De même, les investisseurs savent approximativement ce que rapporteront les obligations d’État et d’entreprises et les autres dettes puisque la plupart de ces instruments sont liés aux rendements du Trésor.

Cependant, les économistes ont des opinions notoirement différentes. Certains économistes affirment qu’un taux d’inflation de 6 % pendant plusieurs années aiderait l’économie en contribuant à résoudre le problème de la dette américaine, en augmentant les salaires et en stimulant la croissance économique.

L’indice des prix à la consommation

La mesure standard de l’inflation est l’indice des prix à la consommation (IPC) du gouvernement. Les composantes de l’IPC comprennent un « panier » de certains biens et services élémentaires, tels que l’alimentation, l’énergie, l’habillement, le logement, les soins médicaux, l’éducation, la communication et les loisirs.

Si le prix moyen de tous les biens et services de l’IPC devait augmenter de 3 % par rapport au niveau de l’année précédente, par exemple, l’inflation serait alors fixée à 3 %. Cela signifie également que le pouvoir d’achat du dollar aurait diminué de 3 %.

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Les actifs corporels, comme une maison ou un bien immobilier, prennent souvent de la valeur lorsque l’IPC augmente ; cependant, les instruments à revenu fixe perdent de la valeur car leur rendement n’augmente pas avec l’inflation. Les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) constituent toutefois une exception notable. L’intérêt sur ces titres est payé deux fois par an à un taux fixe car le principal augmente en fonction de l’IPC, ce qui protège l’investissement contre l’inflation.

Considérations particulières

Selon certains économistes, une inflation maîtrisée, ne dépassant pas 6 % et peut-être un peu moins, pourrait avoir un effet bénéfique sur la reprise économique, alors qu’une inflation de 10 % ou plus aurait un impact négatif.

Si les États-Unis continuent d’augmenter leur dette et continuent d’emprunter de l’argent par le biais d’émissions du Trésor, ils pourraient devoir gonfler délibérément leur monnaie pour finalement se retirer de ces obligations. Les investisseurs, les retraités ou toute personne ayant des investissements à revenu fixe rembourseront en fait ces obligations, car la valeur de leurs avoirs diminue à mesure que les prix augmentent.

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