83(b) Élection

Qu’est-ce que l’élection 83(b)

L’option 83(b) est une disposition du Code des revenus internes (IRC) qui donne à un employé, ou au fondateur d’une start-up, la possibilité de payer des impôts sur la juste valeur marchande totale des actions restreintes au moment de leur attribution.  

Le choix 83(b) s’applique aux actions qui sont soumises à l’acquisition, et il alerte l’Internal Revenue Service (IRS) pour qu’il impose l’électeur pour la propriété au moment de l’attribution, plutôt qu’au moment de l’acquisition des actions. 

REPARTITION 83(b) Élection

En effet, un choix 83(b) signifie que vous payez d’avance vos impôts sur une faible évaluation, en supposant que la valeur des capitaux propres augmente au cours des années suivantes. Toutefois, si la valeur de l’entreprise diminue de manière constante et continue, cette stratégie fiscale signifie en fin de compte que vous avez payé trop d’impôts en payant d’avance sur une évaluation plus élevée des capitaux propres. 

En règle générale, lorsqu’un fondateur ou un employé reçoit une rémunération sous forme de participation dans une entreprise, la participation est soumise à l’impôt sur le revenu en fonction de sa valeur. La juste valeur marchande des capitaux propres au moment de l’octroi ou du transfert constitue la base de l’évaluation de l’obligation fiscale. L’impôt dû doit être payé dans l’année réelle de l’émission ou du transfert des actions. Toutefois, dans de nombreux cas, la personne reçoit des capitaux propres dont l’acquisition s’étend sur plusieurs années. Les salariés peuvent acquérir des actions de la société au fur et à mesure qu’ils restent employés. Dans ce cas, l’impôt sur la valeur des actions est dû au moment de l’acquisition des droits. Si la valeur de l’entreprise augmente au cours de la période d’acquisition, l’impôt payé au cours de chaque année d’acquisition augmentera également en conséquence.  

Par exemple, un co-fondateur d’une société se voit attribuer 1 million d’actions soumises à des conditions d’acquisition et évaluées à 0,001 $ au moment où les actions lui sont attribuées. À ce moment, les actions valent la valeur nominale de 0,001 $ x nombre d’actions = 1 000 $, que le cofondateur paie. Les actions représentent pour le cofondateur une participation de 10 % dans l’entreprise et seront acquises sur une période de cinq ans, ce qui signifie qu’il recevra 200 000 actions chaque année pendant cinq ans. Au cours de chacune des cinq années d’acquisition, il devra payer un impôt sur la juste valeur marchande des 200 000 actions acquises. 

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Si la valeur totale des capitaux propres de l’entreprise passe à 100 000 dollars, la valeur de 10 % du co-fondateur passe de 1 000 à 10 000 dollars. Son obligation fiscale pour l’année 1 sera déduite de (10 000 $ – 1 000 $) x 20 %, soit en fait, (100 000 $ – 10 000 $) x 10 % x 20 % = 1 800 $.

  • 100 000 $ est la valeur de l’entreprise pour l’année 1
  • 10 000 $ est la valeur de l’entreprise à sa création ou la valeur comptable
  • 10% est la participation du co-fondateur
  • 20% représentent la période d’acquisition de 5 ans pour le million d’actions du co-fondateur (200.000 actions/1 million d’actions)

Si, au cours de la deuxième année, la valeur de l’action augmente encore jusqu’à 500 000 dollars, il paiera des impôts sur (500 000 – 10 000 dollars) x 10 % x 20 % = 9 800 dollars. Au cours de la troisième année, la valeur du stock passe à 1 million de dollars et son obligation fiscale sera évaluée à (1 million de dollars – 10 000 dollars) x 10 % x 20 % = 19 800 dollars. Bien entendu, si la valeur totale des capitaux propres continue à augmenter au cours de la quatrième et de la cinquième année, le revenu imposable supplémentaire du cofondateur augmentera également pour chacune de ces années.

Si, par la suite, toutes les actions sont vendues avec un bénéfice, le cofondateur sera soumis à un impôt sur la plus-value sur le produit de la vente. 

83(b) Stratégie fiscale

Le choix 83(b) donne au cofondateur la possibilité de payer des impôts sur l’équité avant le début de la période d’acquisition. S’il opte pour cette stratégie fiscale, il ne devra payer l’impôt que sur la valeur comptable de 1 000 $. L’option 83(b) informe l’IRS que l’électeur a choisi de déclarer la différence entre le montant payé pour l’action et la juste valeur marchande de l’action comme revenu imposable. La valeur de ses actions pendant la période d’acquisition de 5 ans n’aura pas d’importance car il ne paiera pas d’impôt supplémentaire et il pourra conserver ses actions acquises. Toutefois, s’il vend les actions pour réaliser un bénéfice, un impôt sur les plus-values sera appliqué.  

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En suivant notre exemple ci-dessus, s’il fait un choix 83(b) pour payer l’impôt sur la valeur des actions lors de leur émission à son profit, son évaluation fiscale sera faite sur 1 000 $ seulement. S’il vend ses actions après, disons, dix ans pour 250 000 $, sa plus-value imposable sera de 249 000 $ (250 000 $ – 1 000 $ = 249 000 $).

Le choix 83(b) est le plus logique lorsque l’électeur est sûr que la valeur des actions va augmenter au cours des prochaines années. En outre, si le montant des revenus déclarés est faible au moment de l’octroi, un choix 83(b) peut être avantageux.

Dans un scénario inverse où le choix 83(b) a été déclenché et où la valeur des capitaux propres chute ou la société fait faillite, le contribuable a alors payé des impôts en trop pour des actions d’un montant inférieur ou sans valeur. Malheureusement, l’IRS ne permet pas de réclamer le trop-payé d’impôts en vertu de l’option 83(b). Prenons par exemple le cas d’un employé dont le montant total d’impôt à payer d’avance après avoir fait un choix en vertu de l’article 83(b) est de 50 000 $. Étant donné que les actions acquises diminuent sur une période de 4 ans, il aurait été préférable pour lui de ne pas exercer l’option 83(b) et de payer un impôt annuel sur la valeur réduite des actions acquises pour chacune des quatre années, en supposant que la diminution soit importante.

Un autre cas où une option 83(b) s’avérerait être un désavantage est celui où l’employé quitte l’entreprise avant la fin de la période d’acquisition. Dans ce cas, il aurait payé des impôts sur des actions qu’il n’aurait jamais reçues. En outre, si le montant des revenus déclarés est important au moment de l’attribution des actions, il ne sera pas très judicieux de demander un choix 83(b).

83(b) Exigences de forme

Les documents relatifs au choix 83(b) doivent être envoyés à l’IRS dans les 30 jours suivant l’émission des actions restreintes. En plus d’informer l’IRS de son choix, le bénéficiaire des actions doit également remettre une copie du formulaire de choix rempli à son employeur et en joindre une copie à sa déclaration d’impôts annuelle. 

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