Qu’est-ce que la fin de l’exercice financier ?
Le terme « fin d’exercice » désigne l’achèvement d’une période comptable d’un an ou de 12 mois. L’exercice financier est la période utilisée pour le calcul des états financiers annuels. L’exercice d’une société peut différer de l’année civile et ne pas se terminer le 31 décembre en raison de la nature des besoins de la société.
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Comprendre la fin de l’exercice financier
Chaque année, les entreprises publiques sont tenues de publier des états financiers pour examen par la Securities and Exchange Commission (SEC). Ces documents donnent également aux investisseurs une mise à jour des performances de l’entreprise par rapport aux années précédentes et fournissent aux analystes un moyen de comprendre les opérations commerciales. Les états financiers sont publiés après la clôture de l’exercice de chaque société, qui peut varier d’une société à l’autre.
Points clés à retenir
- La fin de l’exercice financier se rapporte à l’achèvement d’une période comptable d’un an, ou de 12 mois.
- Si une société a une fin d’exercice qui est la même que la fin de l’année civile, cela signifie que l’exercice se termine le 31 décembre.
- Les entreprises ont la possibilité de choisir la meilleure fin d’exercice pour elles-mêmes, conçue en fonction de leurs besoins.
Fin de l’exercice fiscal et fin de l’année civile
Si une société a une fin d’exercice qui est la même que la fin de l’année civile, cela signifie que l’exercice se termine le 31 décembre. Toutefois, les entreprises ont la possibilité de choisir la meilleure fin d’exercice pour elles-mêmes, conçue en fonction des besoins de l’entreprise. Les entreprises qui opèrent selon un cycle économique non civil ou qui ont une base de fournisseurs qui le fait peuvent choisir une date de fin d’exercice qui coïncide mieux avec leurs activités commerciales.
Par exemple, de nombreuses entreprises de vente au détail ont un exercice fiscal différent de l’année civile en raison du cycle de vente intense pendant la période des vacances. Comme le 31 décembre coïncide avec les périodes de forte consommation, une entreprise de vente au détail peut avoir du mal à produire des états financiers annuels et à compter les stocks au moment même où la main-d’œuvre et les ressources sont consacrées à la surface de vente.
Dans ce cas, l’entreprise peut choisir une autre date de fin d’exercice, par exemple le 31 janvier plutôt que le 31 décembre. Autre exemple : le meilleur moment pour un établissement de luxe pour déclarer ses revenus est probablement après la saison des vacances, il peut donc choisir une fin d’exercice au 30 septembre.
Quelle que soit la date de fin d’exercice déterminée, les sociétés doivent prendre une décision lorsqu’elles déposent leur demande de constitution, car leur date de fin d’exercice ne peut être modifiée chaque année. Il est également important de noter que le calendrier de l’exercice fiscal d’une société ne modifie pas la date d’échéance des impôts.
Par exemple, les impôts, qui sont basés sur une fin d’année civile, sont toujours dus le 15 avril, quelle que soit la fin de l’exercice fiscal d’une société. Ainsi, dans de nombreux cas, une date de fin d’exercice au 31 décembre est plus propice au calcul des impôts dus.
Alors que de nombreuses entreprises ont une fin d’exercice le dernier jour du mois de décembre, d’autres varient en fonction du secteur d’activité dont elles font partie ou de certains autres besoins commerciaux.
Considérations relatives à l’analyse
Les analystes s’appuient sur des données comparatives pour identifier les tendances et établir des prévisions. Ainsi, les analystes doivent veiller à comparer deux entreprises sur la même période. S’ils comparent deux entreprises ayant des exercices fiscaux différents, les analystes doivent ajuster les données pour s’assurer que les informations concernant les deux entreprises couvrent la même période afin de ne pas fausser la comparaison d’une manière ou d’une autre. C’est notamment le cas pour les entreprises qui exercent leurs activités dans des secteurs saisonniers.