Définition du mardi noir

Qu’est-ce que le mardi noir ?

Le mardi noir, le 29 octobre 1929, a été marqué par une forte chute de la bourse, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles (DJIA) ayant été particulièrement touché par le volume élevé des échanges. Le DJIA a chuté de 12 %, l’une des plus fortes baisses en un jour de l’histoire des marchés boursiers. Plus de 16 millions d’actions ont été échangées dans le cadre de la liquidation de panique, qui a effectivement mis fin aux années folles et a entraîné l’économie mondiale dans la Grande Dépression.

Points clés à retenir

  • Le mardi noir fait référence à une chute précipitée de la valeur du Dow Jones Industrial Average (DJIA) le 29 octobre 1929. Cette date a marqué le début de la Grande Dépression, qui a duré jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.
  • Le Mardi noir est le résultat de l’attention portée par l’Amérique au développement de ses propres marchés plutôt qu’à la recherche d’une coopération internationale.
  • Le Mardi noir a eu des conséquences importantes sur le système économique et la politique commerciale des États-Unis.

Comprendre le Mardi noir

Le Mardi noir a marqué la fin d’une période d’expansion économique après la Première Guerre mondiale et le début de la Grande Dépression, qui a duré jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.

Les États-Unis sont sortis de la Première Guerre mondiale comme une grande puissance économique, mais le pays s’est concentré sur le développement de sa propre industrie plutôt que sur la coopération internationale. Des droits de douane élevés ont été imposés sur de nombreux produits importés afin de protéger les industries naissantes telles que les voitures et l’acier. Les prix agricoles ont chuté avec le retour de la production européenne après avoir été arrêtée pendant la guerre, et des droits de douane ont été imposés pour tenter de protéger également les agriculteurs américains. Cependant, leurs revenus et la valeur de leurs fermes ont chuté, et la migration vers les villes industrialisées s’est accélérée.

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Les années de prospérité des années 20 ont été alimentées par l’optimisme que le monde avait fait la guerre pour mettre fin à toutes les guerres, et que les bons moments étaient arrivés pour toujours. Entre 1921 et le krach de 1929, le prix des actions a augmenté presque dix fois plus que les achats d’actions par les particuliers, souvent pour la première fois. Cette hausse a été alimentée par les prêts consentis par les courtiers, qui ont parfois atteint les deux tiers du prix de l’action, les actions achetées servant de garantie. L’inégalité des revenus a également augmenté. On estime que le premier 1% de la population américaine détenait 19,6% de sa richesse.

L’accident

Au milieu de l’année 1929, l’économie montrait des signes de ralentissement, notamment en raison de la baisse des achats de maisons et de voitures, les consommateurs étant accablés de dettes. La production d’acier s’est affaiblie. Dans le même temps, les nouvelles en provenance d’Europe indiquaient une excellente récolte, ce qui a fait baisser les prix des matières premières et secoué les marchés. En réaction, le gouvernement américain a adopté une position protectionniste et a promulgué la loi Smoot-Hawley sur les tarifs douaniers, qui a augmenté de 20 % le tarif moyen sur les produits agricoles.

En août, la Banque de la Réserve fédérale a autorisé son conseil régional de New York à augmenter son taux d’escompte, ce qui a incité les banques centrales du monde entier à suivre son exemple. Le 20 septembre, la bourse de Londres a chuté brutalement lorsque l’investisseur principal Clarence Hatry a été emprisonné pour fraude. Les marchés ont tourné pendant le mois suivant.

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Tous ces facteurs ont fini par provoquer l’effondrement du marché boursier. Le jeudi noir, 24 octobre, le marché a chuté de 11% à l’ouverture. Les dirigeants des grandes banques américaines ont conçu un plan pour soutenir le marché en achetant de gros morceaux d’actions, et le marché a fermé à 6 points seulement. Mais le lundi noir, le 28, la panique et les appels de marge se sont répandus. Le marché a chuté de 13 % et de 12 % supplémentaires le mardi noir, en volume record. Les efforts menés par les financiers et les industriels pour soutenir les prix n’ont pas pu endiguer la vague de vente. Le marché a perdu 30 milliards de dollars de valeur au cours de ces deux jours.

Le 8 juillet 1932, le marché a atteint son plus bas niveau du XXe siècle, soit 41,22, ce qui représente une chute de 89 % par rapport au sommet de 381,17 atteint le 3 septembre 1929. Pendant cette période, le chômage a augmenté à deux chiffres, les industries ayant licencié les travailleurs qu’elles avaient embauchés pendant les années de boom. Ce n’est qu’après l’élection du président Franklin Delano Roosevelt que l’économie a montré des signes d’amélioration. Parmi ses réalisations, citons l’arrêt des droits de douane Smoot-Hawley et l’établissement de la loi sur les accords commerciaux réciproques en 1934. Mais ce n’est que le 23 novembre 1954 qu’il atteint un nouveau sommet.

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