Définition du plan Marshall

Qu’est-ce que le plan Marshall ?

Le plan Marshall était un programme parrainé par les États-Unis et mis en œuvre après la Seconde Guerre mondiale pour aider les pays européens qui avaient été détruits par la guerre. Il a été présenté par le secrétaire d’État américain George Marshall lors d’un discours à l’université de Harvard en 1947. Le plan a été autorisé par le Congrès sous le nom de « European Recovery Program » (ERP).

Points clés à retenir

  • Le plan Marshall porte le nom du secrétaire d’État américain George Marshall, qui l’a proposé en 1947.
  • Ce plan prévoyait l’octroi d’une aide étrangère de 13 milliards de dollars aux pays européens qui avaient été dévastés physiquement et économiquement par la Seconde Guerre mondiale.
  • Lorsque le plan a pris fin, en 1951, tous les pays qui ont reçu de l’aide ont vu leur économie se développer à un niveau supérieur à celui d’avant la guerre.

Comprendre le plan Marshall

Le plan Marshall a apporté une aide de plus de 13 milliards de dollars aux nations européennes, dont ses ennemis de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne et l’Italie, et a été crucial pour revitaliser leurs économies d’après-guerre. Au moment où le financement américain a pris fin, en 1951, les économies de tous les bénéficiaires européens avaient dépassé les niveaux d’avant-guerre. C’est pourquoi le plan a été considéré comme un succès.

La définition du plan Marshall repose sur un concept simple. Le secrétaire d’État estimait que la stabilité des gouvernements européens dépendait de la stabilité économique des populations. L’Europe doit reconstruire les centres de transport, les routes, l’agriculture, les usines et les villes qui ont subi des pertes importantes pendant la longue guerre. Les États-Unis sont la seule grande puissance qui n’a pas subi de dommages pendant la guerre. Il était logique que l’Amérique intervienne pour aider à la reconstruction.

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Les États-Unis ont proposé le plan Marshall parce qu’ils étaient le seul pays de la Seconde Guerre mondiale à ne pas avoir subi de dommages à la suite des combats.

Histoire du plan Marshall

Marshall voyait le communisme comme une menace pour la stabilité européenne. La sphère d’influence de l’Union soviétique s’est accrue pendant la Seconde Guerre mondiale, et les tensions entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest se sont intensifiées. L’Union soviétique pensait que le plan Marshall était un moyen de s’ingérer dans les affaires intérieures des pays européens. Cette conviction a empêché les pays satellites soviétiques, tels que la Pologne et la Tchécoslovaquie, d’accepter l’aide des États-Unis. Elle a également fait en sorte que l’économie de l’Union soviétique soit, du moins en partie, nettement plus rapide que celles de l’Europe occidentale et des États-Unis.

Ce plan de 13 milliards de dollars a commencé par des expéditions de denrées alimentaires et de produits de base vers les ports européens des Pays-Bas et de France. Les tracteurs, turbines, tours et autres équipements industriels, ainsi que le carburant pour alimenter les machines, sont arrivés peu après. Entre 1948 et 1951, jusqu’à 3 % de la production américaine a été consacrée à l’effort de relance en Europe. Compte tenu de l’inflation, le programme d’aide de 13 milliards de dollars vaut plus de 130 milliards de dollars en 2019.

Le plan Marshall était plus qu’un plan économique. Le secrétaire d’État pensait que la coopération de toutes les nations européennes conduirait à une plus grande unité. Les fondements du plan conduisirent à la création de l’OTAN en tant qu’alliance défensive contre tout futur agresseur. Marshall a reçu le prix Nobel de la paix en 1953 pour ses efforts, mais les effets durables du plan se sont prolongés dans le futur.

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La dépendance à l’égard de l’aide américaine a ouvert des voies commerciales entre l’Europe et les États-Unis. L’appel à l’unité entre les nations européennes a constitué l’idée de base de l’Union européenne. Sans l’intervention américaine, le vaste réseau européen de chemins de fer, d’autoroutes et d’aéroports n’existerait pas dans la société contemporaine. Comme l’a dit le président Harry Truman, les États-Unis ont été « la première grande nation à nourrir et à soutenir les vaincus ».

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