Les États-Unis contre le Canada : Différences en matière de congé de maternité

Les prestations de maternité et les prestations parentales prévues pour la naissance ou l’adoption d’un bébé varient énormément d’un pays à l’autre.

Le congé parental aux États-Unis contre le Canada : Une vue d’ensemble

Les États-Unis font partie d’un groupe très exclusif, mais pas pour les raisons que vous pourriez soupçonner. Ils partagent la vedette avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Swaziland et le Lesotho en tant que l’un des seuls pays au monde qui n’imposent pas un type de congé parental payé aux nouvelles mères, selon une étude réalisée par l’Institut de la santé et de la politique sociale de l’Université McGill.

Les entreprises sont libres d’aller au-delà du FMLA et des lois de l’État pour offrir à leurs employés plus de congés ou d’avantages familiaux. Comme d’autres prestations payées par l’employeur, le congé parental payé est proposé par les meilleures entreprises pour attirer des travailleurs qualifiés.

En fait, par rapport au Canada, la politique américaine en matière de congé parental est embarrassante et peu développée. Le système canadien prévoit un revenu continu au moins partiel pendant une période pouvant aller jusqu’à un an, afin de donner aux familles le temps de s’adapter au nouveau venu, ainsi qu’une garantie de réemploi après un long congé.

Au Canada

Le gouvernement canadien impose à la fois des congés et un volet de prestations, ce dernier étant administré par les régimes provinciaux d’assurance-emploi. Selon la durée de l’emploi et les heures travaillées, les nouveaux parents peuvent prendre jusqu’à 63 semaines de congé.

Leurs employeurs sont tenus d’accepter que les employés reprennent leur emploi, ou l’équivalent, à la fin du congé obligatoire, au même taux de rémunération et avec les mêmes avantages sociaux.

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Points clés à retenir

  • Un parent a besoin de temps pour se remettre physiquement de l’accouchement, et les familles ont également besoin de temps pour s’adapter à de nouvelles routines et habitudes de sommeil.
  • La loi fédérale américaine prévoit jusqu’à 12 semaines de congé sans solde pour la naissance d’un bébé, bien que certains employeurs puissent offrir des avantages supérieurs.
  • Au Canada, une employée enceinte ou un nouveau parent peut prendre jusqu’à 15 semaines de congé parental rémunéré.

En plus de rendre obligatoire le congé parental, le gouvernement offre un congé payé à l’un ou aux deux parents par le biais du régime d’assurance-emploi du Canada. Une employée enceinte ou une nouvelle mère peut prendre un congé de grossesse payé d’une durée maximale de 15 semaines.

Chaque parent peut prendre 35 semaines de congé parental après la naissance ou l’adoption du bébé. Les parents peuvent partager le congé comme ils l’entendent.

Si le parent est admissible au programme, les prestations sont égales à 55 % du salaire hebdomadaire moyen assurable du parent, jusqu’à un maximum de 562 $ par semaine. Pour les familles à faible revenu, le taux des prestations peut atteindre 80 %, avec le même maximum de 562 $ par semaine. Les prestations d’assurance-emploi sont imposables de la même façon que les salaires.

Aux États-Unis

Aux États-Unis, la situation des futures familles est très différente. La loi fédérale sur les congés familiaux et médicaux (FMLA), promulguée en 1993, oblige les employeurs à accorder jusqu’à 12 semaines de congé sans solde pour plusieurs affections médicales, ainsi que pour la naissance d’un bébé.

Si la mère a des complications avant l’accouchement, elle peut être en mesure de prendre une partie du congé dans le cadre du volet médical. Avant la promulgation de cette loi, les États-Unis n’avaient pas de lois exigeant que les employeurs accordent un congé. Cependant, le FMLA présente encore des lacunes.

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Elle exempte les petits employeurs, définis comme ceux qui ont moins de 50 employés. Quelques États, dont la Californie et le New Jersey, incluent les allocations de grossesse dans le plan d’assurance invalidité de l’État, qui prévoit une compensation au moins partielle de la perte de revenus. Toutefois, il ne s’agit pas d’un salaire à temps plein.

Aux États-Unis, le FMLA prévoit au moins une brève période de récupération et de soins pour les mères après la naissance ou l’adoption d’un enfant, mais aucune loi fédérale ou d’État n’impose de prestations de grossesse.

L’absence de congé de maternité et de prestations aux États-Unis a des conséquences négatives importantes. Non seulement une mère a besoin de temps pour se remettre physiquement de l’accouchement, mais les familles ont également besoin de temps pour s’adapter à de nouvelles routines et à de nouvelles habitudes de sommeil. Si une mère doit se dépêcher de retourner au travail après l’accouchement parce qu’elle ne peut pas se permettre l’absence de salaire, elle risque de ne pas être aussi efficace dans son travail que si elle était reposée et que sa vie familiale était réglée.

Comme le gouvernement canadien offre des prestations et des congés aux employés, les nouvelles mères et les nouveaux pères peuvent prendre des congés payés et être assurés d’avoir un emploi qui les attend à la fin de la période de congé. En ce qui concerne les allocations de grossesse, le Canada est un pays beaucoup plus généreux.

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